Shaykh AbderRazzâq al Abbad: Il existe une histoire étonnante mentionnée par l’imâm Ibn Kathîr. Et il mentionna la probabilité que celui qui a prononcé ces paroles les ai dites avant sa conversion : ‘Amr Ibn l-‘Ass, l’auguste compagnon. Il mentionna qu’il ait dit cela avant sa conversion à l’Islâm. Il rapporta l’histoire que ‘Amr rencontra Musaylima le menteur (ndT : qui se prétendait prophète) à al yamama. Musaylima lui dit : « qu’est ce qui a été révélé à votre compagnon (le Prophète Mohammad) ? ». Il dit : « il lui a été révélée une sourate courte et éloquente ». Il dit :« et quelle est-elle ? ». Il récita : {par le temps ! L’homme est certes, en perdition, sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes œuvres, s’enjoignent mutuellement la vérité et s’enjoignent mutuellement l’endurance} (trad relat). Et Ibn Kathîr cite la probabilité que cela se produisit avant la conversion à l’Islâm de ‘Amr Ibn l-‘Ass. Lorsque donc ‘Amr lui récita la sourate, Musaylima le menteur baissa la tête et se tût un petit moment puis dit : « il m’a été révélé ce qui lui est semblable ». Puis, il dit « ô daman, ô daman ! tu as deux oreilles et un buste. Et le reste de ton corps est mépris et misère» puis il se tourna vers ‘Amr et lui demanda « qu’en penses-tu ? ».
Comment ça « qu’en penses-tu ? » ?! Comment ça ? tu reçois la révélation et tu demandes « qu’en penses-tu » ?!
‘Amr Ibn l-‘Ass lui dit : « par Allâh que tu sais certainement que je sais certainement que tu mens ! ». Cela ne nécessite aucune explication ni éclaircissement. Mais le point argumentatif de l’histoire est cette étonnante description de la sourate. Il a dit : « une sourate courte et éloquente » et par Allâh qu’elle est ainsi.
