Shaykh Sâlih al Oseymî : puis l’auteur mentionna le temps de la prière du witr en disant que « son temps va du temps de la prière du ´ichâ jusqu’à l’apparition de l’aube ». Il est donc légiféré au serviteur de prier son witr après la prière du ´ichâ. Et ce même si celle-ci est avancée et regroupée à la prière du maghreb. Ainsi, celui ayant regroupé les prières du maghreb et du ‘ichâ pour une excuse, telle que la pluie, le voyage ou la maladie, et qui pria le ‘ichâ avec le maghreb à la première heure, alors l’heure du witr entre du fait qu’il se soit acquitté du ‘ichâ. Même si la première heure subsiste toujours. Et l’heure du witr se termine avec l’apparition de l’aube, et l’aube visée ici est l’aube véridique, à savoir la seconde. C’est ainsi que tu distingueras les horaires de la prière de nuit : l’heure de la prière de nuit débute après la prière du maghreb et se termine avec l’apparition de l’aube. Donc, les deux ont la même heure de fin mais elles se distinguent par leur heure de début.
Alors que le début de l’heure de tarâwîh commence après la prière du ‘ichâ. Et la prière du witr se distingue du tarâwîh du fait que ce dernier ne se déroule que durant le mois de ramadhân, bien qu’il se tienne après la prière de l’ichâ.
Qu’est-ce que le tarâwîh ? C’est une prière collective, surérogatoire et qui se tient après la prière du ‘ichâ durant ramadhân.
Un avis juridique fut demandé par les pays dans lesquels la nuit est courte pendant ramadhân et qui souhaitaient accomplir tarâwîh. Ceux qui répondirent leur dire de débuter tarâwîh avant la prière du ‘ichâ, puis de prier le ‘ichâ puis de finir tarâwîh. Cette réponse est-elle correcte ou non ? Elle ne l’est absolument pas. Pourquoi ? car le tarâwîh se singularise du fait que le début de son temps soit après le ‘ichâ.
