Les caractéristiques des serviteurs du Tout-Miséricordieux: quatrième caractéristique

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Shaykh AbderRazzâq Al Abbâd: Allâh Azza wa Jall a dit {qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu}. 

Figure parmi les attributs des serviteurs du Tout-Miséricordieux leur pondération dans le domaine des dépenses, entre prodigalité et avarice, puisqu’ils savent qu’Allâh Jalla wa Alà les interrogera au jour de la résurrection sur ce bienfait qu’Il leur a octroyé ; comme cela est attesté, que le messager d’Allâh ﷺ a dit « les pieds d’un serviteur ne bougeront pas, au jour de la résurrection, tant qu’il n’aura pas été interrogé sur sa vie dans quoi l’a-t-il passée? Sur sa science qu’at-il fait avec ? Sur son argent d’où l’a-t-il gagné et comment l’a-t-il dépensé ? Et sur son corps dans quoi l’a-t-il usé ? » (1).

L’absence de prodigalité et l’absence d’avarice dans les dépenses consistent en ce qu’ils ne gaspillent pas, outrepassant ainsi la limite permise par Allâh Azza wa Jall dans leur besoins obligatoires et permis. Et à son opposé dans l’avarice : ils veillent scrupuleusement à ne dépenser que dans ce qui leur est absolument nécessaire, dans ce qui maintient leur vie et est une provision et une aide pour la rectification de leur au-delà.

Voilà ce qui incombe au musulman : être au juste milieu dans ses affaires, entre excès et laxisme, que ce soit dans ce chapitre ou dans tous les autres, aussi bien religieux que mondains.

Selon Ka’b bn Farûj, selon Qatâda, Mutarrif bn AbdiLlâh a dit « les meilleures des affaires sont leur juste milieu ; et la bonne action se trouve entre deux mauvaises ». J’interrogeais alors Qatâda : « que signifie la bonne action se trouve entre deux mauvaises ? ». Et il répondit :{qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni prodigues ni avares mais se tiennent au juste milieu}. (2)

En traduction relative et approchée du sens des versets

(1) Rapporté par at Tirmidhî dans alJâmi’ numéro 2416, Al Albânî l’a jugé authentique dans « sahîhou l-jâmi’ » numéro 7300

(2) Rapporté par at Tabarî dans son tafsîr (500/17)

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