Shaykh Ibn l-Utheymîne, en citant les différentes convenances dans la lecture du Qur’ân:
« Concernant la basmala, dans le cas où le récitateur débute sa lecture du Qur’ân en cours de sourate, alors il ne prononce pas la basmala. Et dans le cas où il récite depuis le début de la sourate alors il la prononce. Sauf pour la sourate « attawba » (ndT sourate 9) puisqu’elle ne comporte pas de basmala en son début.
En effet, les compagnons, qu’Allâh les agrée, furent indéterminés lors de la transcription du mushaf: cette sourate était-elle une sourate distincte ou était-elle la suite de la sourate « al ‘anfal »? Ils séparèrent alors entre elles sans basmala. Et cet effort d’interprétation personnelle est, sans aucun doute, conforme aux faits: si la basmala avait été révélée au début de cette sourate, elle serait alors demeurée conservée par préservation d’Allâh Azza wa Jall puisqu’Allâh a dit {en vérité, c’est Nous qui avons fait descendre le Qur’ân, et c’est Nous qui en sommes gardien} (trad relat s.15, v.9).
« majâlissou shahri ramadhân », p.103-104 (selon les éditions)
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