Septième règle dans la purification de ton âme : se souvenir de la mort et de la rencontre avec Allâh

0

Shaykh AbderRazzâq Al Abbâd : la septième règle est « se souvenir de la mort et de la rencontre avec Allâh Sobhânahou wa Ta’âlà ». Allâh Azza wa Jall a dit {ô vous qui avez cru ! Craignez Allah. Que chaque âme voit bien ce qu’elle a avancé pour demain} (trad relat) et ce verset est recensé comme base dans le chapitre de l’examen de l’âme. Et dans le hadîth authentique, notre Prophète ﷺ a dit « Rappelez-vous fréquemment celle qui coupe les plaisirs », c’est-à-dire la mort.

La mort est la limite tranchante entre la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà, la mort est la limite tranchante entre la demeure où l’on œuvre et celle où l’on est récompensé pour ses œuvres. Et la mort ne survient que soudainement, {et personne ne sait ce qu’il acquerra demain, et personne ne sait dans quelle terre il mourra} (trad relat). L’être humain ne sait pas quand il va mourir : il peut espérer vivre encore dix années alors qu’il mourra demain, même s’il s’agit d’une personne jeune. Et ô combien la mort passe-t-elle de personnes âgées pour en saisir des jeunes. C’est pourquoi l’individu doit toujours se rappeler et garder à l’esprit la mort car l’avoir à l’esprit aide prodigieusement à purifier l’âme. C’est dans ce sens que Sa’îd Bn Jubayr, un des savants parmi les tabi’înes, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit : « si le rappel de la mort devait quitter mon cœur, je crains que mon cœur ne se corrompe ».

Sufyan Ibn ‘Uyayna rapporte que Ibrâhim At-Taymî, qu’Allâh lui fasse miséricorde, a dit « je me suis imaginé au paradis (…) », dans le sens où il a imaginé que le jour du jugement était arrivé et être au paradis, « (…) mangeant de ses fruits, m’abreuvant de ses rivières, étreignant ses vierges. Puis, je me suis imaginé en enfer, mangeant de son arbre zaqqûm, m’abreuvant de son pus, supportant ses chaînes et carcans. Je me suis adressé à mon âme : « ô âme, quelle chose veux-tu ? ». Elle répondit : « je veux revenir en ce bas-monde afin d’accomplir des œuvres pieuses ». Je lui répondis : « Tu es en ce que tu souhaites alors œuvre ». Cette parole est vraiment grandiose. Dis également à ton âme : « ô âme, si je meurs, qui priera en mon nom ? Qui jeûnera en mon nom ? Qui donnera l’aumône en mon nom ? Qui se repentira de mes péchés et mes manquements en mon nom ? ».

Partager l'article sur :

Les commentaires sont fermés.

Do NOT follow this link or you will be banned from the site!