La mort de Shaykh Al Albânî

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Shaykh AbdelMohsin Al Abbâd : au Nom d’Allâh le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Toutes les Louanges reviennent à Allâh, et qu’Allâh prie, salue et bénisse Son serviteur et Messager, notre Prophète Mohammad, ainsi que sa famille, compagnons tous ensemble. Ceci étant dit, avant de débuter le cours, nous allons mentionner la parole du Messager d’Allâh ﷺ, dans le hadith dont l’authenticité est attestée, le hadîth de AbdouLlâh Bn Amr Ibn Al ‘As, qu’Allâh les agréé. Le Prophète ﷺ a dit « Certes Allâh ne fait pas disparaître la science en l’enlevant des cœurs des Hommes mais il la fait disparaître par la mort des savants». Ce noble hadîth nous montre l’importance de la science, la position éminente des savants, et que leur perte et mort n’est que disparition de science.  Et qu’Allâh Azza wa Jall ne retire pas la science du cœur même des gens, comme quoi un homme aurait de la science et se trouverait au matin sans rien de science ; mais plutôt, la disparition de la science se fait par la mort des savants. Et il ﷺ a dit « et certes les savants sont les héritiers des prophètes, et les prophètes n’ont pas laissé comme héritage des dinars ou des dirhams mais ils ont laissé comme héritage la science, celui qui la prend aura certes pris la part complète ». Tel est le statut des savants, tel est leur rang : le Prophète, l’élu ﷺ les a décrit comme étant les héritiers des Prophètes. Et quel excellent héritage que celui-ci, à savoir la science bénéfique, la science légiférée prenant source du Livre d’Allâh Azza wa Jall et de la sunna de Son messager ﷺ puisque c’est elle la véritable science, celle du Livre et de la sunna.

Et la mort des savants, comme tout le monde le sait et comme cela est amené dans certaines paroles de gens de science, est une brèche dans la religion et un amoindrissement pour les musulmans. Si les savants – auprès de qui les gens reviennent pour leurs affaires, dont ils tirent profit dans leur science, qui les guident et leur clarifient – disparaissent alors c’est un grand manque pour eux. La nuit dernière est survenue la mort du grand savant, le célèbre savant du hadîth, son éminence le shaykh Mohammad Nâsirou d-dîne al Albânî, qu’Allâh lui fasse miséricorde et lui pardonne. Il était réellement un grand savant, un savant du hadîth renommé, il avait déployé d’énormes efforts au service de la sunna, à l’attention portée aux hadîths du messager d’Allâh ﷺ, à clarifier les références de ces hadîths même ainsi que les livres qui les mentionnent, à exposer le degré de leur authenticité ou de leur faiblesse. D’ailleurs, le livre que nous étudions, à savoir les sunans d’Abou Daoud, il avait, concernant ce livre ainsi que d’autres, déployé beaucoup d’efforts puisqu’il s’était attelé à y distinguer ce qui était authentique de ce qui était faible. Ses efforts étaient donc considérables, son service à la sunna reconnu et les étudiants en science ne peuvent se passer de revenir à ses livres et à ses écrits puisque beaucoup de bien s’y trouve ainsi que science abondante.

La mort d’un savant tel que lui est réellement un manque et une calamité pour les musulmans. Nous implorons Allâh Azza wa Jall, Lui à qui appartient ce qu’Il donne et ce qu’Il reprend, de compenser cette perte en bien pour les musulmans, d’orienter les musulmans vers ce qui comporte pour eux bénéfices et bonheur et d’accorder réussite aux étudiants en science au soin apporté à acquérir, solliciter et comprendre de cette science. Il est certes, Sobhânahou wa Ta’âlà, le donateur très généreux.

Comme on le sait, ses écrits sont connus, sensationnels et les bibliothèques, de manière générale, ne sont pas exemptes de ses livres, n’en serait-ce que quelques un, puisqu’ils se comptent par dizaine ; certains de ses livres sont concis, d’autres plus volumineux et certains d’un volume intermédiaire.

En conclusion, la disparition d’un savant comme lui, qu’Allâh lui fasse miséricorde, est considérée comme un grand manque pour les musulmans et nous implorons Allâh Azza wa Jall de compenser aux musulmans cette perte en bien, d’accorder réussite aux étudiants en science afin d’acquérir la science bénéfique et de l’appliquer, Il est certes, Sobhânahou wa Ta’âlà, le donateur très généreux.

Shaykh Al Albânî – qu’Allâh lui fasse miséricorde- était, et ce même s’il avait quelques avis pour lesquels nous considérons qu’il s’y est trompé mais qui sont noyés dans la mer de ce sur quoi il est tombé juste et dans la mer de ce qu’il a apporté comme bien et bénéfice aux musulmans au service de de la sounna de l’élu ﷺ. Et dans ces affaires que nous considérons comme erreurs, il y avait fourni un effort d’interprétation personnelle et il est récompensé pour cet effort d’interprétation personnelle.

Quoi qu’il en soit, cela n’octroie à personne le droit de dénigrer sa science étendue et abondante, son bénéfice considérable. Il fait en vérité partie des savants de ce temps, qui ont fourni des efforts au service de la sunna du Messager ﷺ.

Et juste avant de perdre ce shaykh, les musulmans ont vu disparaître – et ce au début de ce premier semestre de l’année 1420 de l’hégire, un grand savant, un de ceux faisant partie des savants éducateurs, et c’est ainsi que nous le considérons et nous ne déclarons personne purs devant Allâh. Il s’agit de son éminence AbdelAzîz Ibn Bâz, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Durant donc le premier de cette année hégirienne, son éminence Shaykh AbdelAzîz Ibn Bâz est donc mort, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Et en fin de ce premier semestre est mort ce grand savant, ce muhaddith reconnu le Shaykh Mohammad Nâsirou d-dîne al Albânî, qu’Allâh Azza wa Jall lui fasse miséricorde. Et entre les deux, le shaykh ‘Atiya Mohammad Sâlim qu’Allâh lui fasse miséricorde, est également mort, lui qui enseignait sur cette chaire. Ces trois savants ont donc disparu durant la première moitié de cette année.

Nous implorons Allâh Azza wa Jall de leur pardonner à tous, de passer sur leur fautes et de les élever en degrés. En vérité, nous considérons ces savants comme faisant partie des grands savants, de ceux qui ont fait des efforts, de ceux qui sont vérificateurs, de ceux ayant un intérêt habile et une haute ardeur, qui ont apporté beaucoup de biens et qui ont été la cause de beaucoup d’utilité à l’Islâm et aux musulmans. Qu’Allâh Azza wa Jall les rétribue de la meilleure des récompenses, leur pardonne, passe sur leurs fautes et nous accorde à tous une fin heureuse, Il est certes Sobhânahou wa Ta’âlà le donateur le très généreux.

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