Shaykh Soulaymâne ar Rouhaylî : Mou’awiya ibn Hida, qu’Allâh l’agrée, rapporte avoir demandé : « ô messager d’Allâh, quel est le droit de l’épouse de l’un d’entre nous sur lui?». Il répondit : « la nourrir quand tu te nourris, l’habiller quand tu t’habilles (…) » et cela a été abordé dans les dépenses dues à l’épouse,
« (…) et ne pas la frapper au visage (…) », jamais !
« (…) et ne pas lui dire « qu’Allâh t’enlaidisse ! » (…)» : c’est-à-dire ne lui dis pas « qu’Allâh t’enlaidisse » ou « tu es laide » ou « tu n’es pas belle » etc.
« (…) et ne la boycotte qu’à l’intérieur de la maison ». Lorsque survient ce qui nécessite le boycott de l’épouse, ayant vu émaner d’elle l’insubordination, alors tu boycottes son lit mais pas son foyer. Tu boycottes son lit et tu ne dors pas avec elle, indiquant par-là ton courroux. Mais, tu ne dois pas le montrer aux gens, en boycottant le foyer.
Lorsque certains époux, qu’Allâh me guide ainsi qu’eux, sont en colère contre l’épouse, ils s’en vont dormir chez leur mère, ils dorment chez elle un, deux ou trois jours disant « j’ai boycotté cette femme ». Non ! Le boycott se fait au sein du foyer, entre toi et elle, sans l’afficher devant les gens, sans l’afficher devant ta mère ou devant tes sœurs. C’est à l’épouse que tu montres ton courroux en la boycottant dans son lit mais sans boycotter le foyer conjugal.
Et ce hadîth a été rapporté par Abou Daoud, Ibn Hibbân et Al Albânî l’a jugé authentique.
