Shaykh Soulaymâne Ar Rouhaylî : l’imâm, le muhaddith, le faqîh, ayant réuni en lui toutes sciences, l’ascète et le pieux. Nous n’avons pas vu semblable au shaykh Ibn Bâz, qu’Allâh lui fasse large miséricorde. Cet homme qui s’était adonné à la science et Allâh la lui accorda. Et il s’était adonné à l’obéissance et Allâh le gratifia de l’humilité du cœur et de l’amour des gens. Il était généreux et bienveillant, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Au point qu’il est mentionné le concernant qu’il n’était pas connu pour déjeuner seul : il y avait toujours des invités qui venaient manger avec lui.
Et il était ardent à être utile à la communauté : il est même mentionné qu’il n’a jamais pris d’ijâza. Il était doux avec les gens. On raconte qu’un homme l’appela du brésil. Il y était prédicateur et il l’appela afin de l’interroger sur une affaire. Shaykh Ibn Bâz lui dit « donne nous ton numéro de téléphone », dont acte et shaykh lui dit de raccrocher et ordonna à qui était avec lui de le rappeler. Puis shaykh se mit à l’interroger sur la situation des musulmans au brésil, sur la prédication etc. Ainsi, il ne voulut point l’interroger en lui faisant subir le prix de l’appel, shaykh voulait que ce soit à ses propres frais, qu’Allâh lui fasse large miséricorde.
Et ce qui était connu sur shaykh Ibn Bâz est qu’il n’a jamais entièrement tiré profit de son salaire, et ce tout au long de sa vie. Il faisait également bénéficier de son salaire des gens lambda, qu’Allâh lui fasse large miséricorde.
Et je n’ai mentionné ce qui m’effleura à l’instant l’esprit qu’afin de me pousser ainsi que mes frères à adopter le comportement de ces savants. Ô frères, voilà comment sont les gens de science : shaykh ne gâchait aucun instant de son temps. Malgré l’étendue de sa science, il aimait à ce qu’on lui lise des livres (ndT : shaykh était aveugle). Il est dit qu’un jour, leur voiture tomba en panne sur la route : il s’assit alors sur un carton et demanda à un de ses étudiants de lui lire un livre.
Et ô combien ces gens de science étaient généreux et bienveillants envers les gens. Shaykh Ibn Bâz, qu’Allâh lui fasse miséricorde, était comme un roi au regard de son rang et malgré cela, il était bienveillant envers les gens.
