Shaykh Al Fawzân : ils se sont immiscés dans les sujets relatifs à la femme que le Prophète ﷺ recommanda lors du sermon de l’adieu, il ﷺ a recommandé de bien traiter les femmes, il a dit « Traitez donc bien les femmes ». Et il a dit « Je n’ai pas laissé derrière moi une source de tentation plus nuisible aux hommes que les femmes ». Et il ﷺ a dit « craignez les femmes, car la tentation des enfants d’Israël était par les femmes ».
Ils appellent la femme à retirer son voile et à dévoiler son visage, ils l’appellent à voyager seule sans mahrâm, ils l’appellent à occuper le travail des hommes, ils réprouvent l’interdiction de la mixité entre hommes et femmes et la considèrent comme un rigorisme, une exagération et une dépréciation des femmes et une injustice envers elles comme ils le disent. Alors qu’ils ne savent pas que l’injustice faite aux femmes, c’est de les mettre là où n’est pas leur place, qu’elles portent ce qu’elles ne peuvent supporter, qu’elles soient exposées aux tentations, qu’elles sortent de chez elles sans décence et sans cadre religieux.
Ils se sont immiscés jusque dans les épousailles : ils se sont alors mis à réprouver le mariage de l’homme âgé et celui de la jeune fille en disant que c’était une injustice envers la femme. Ils ont oublié que le Messager ﷺ – lui qui est le modèle à suivre et l’émissaire d’Allâh- a épousé la mère des croyants Aïcha, il conclut le contrat de mariage alors qu’elle avait six ans et consomma le mariage alors qu’elle était âgée de neuf ans. C’est le mariage d’une personne âgée avec une personne jeune. Et c’est la sunna du messager ﷺ et le pivot autour duquel tourne l’intérêt de la femme. Si l’époux est digne d’estime et vertueux pour elle alors n’empêchez pas cette femme d’épouser cet homme. Tel est son droit à elle. Ce qu’ils veulent à travers cela est de jeter des entraves au mariage et que la femme s’envole vers ce qu’elle veut étant donné que le mariage la refrène, la confinant à la maison et obéissante à son époux. Eux veulent qu’elle s’envole. Ils disent qu’il faut fixer l’âge minimum au mariage pour la femme à 18 ans. A 18 ans, elle a dépassé la puberté et son célibat se fait déjà long. C’est ce qu’ils veulent. Le Messager a conclu le contrat de mariage alors qu’Aïcha avait six ans et consomma le mariage alors qu’elle en avait neuf et il ﷺ est le maître des Hommes.
Dans le Qur’ân, Allâh Jalla wa Alâ a institué que la période de viduité pour celle qui n’avait pas encore de menstrues, car trop jeune, est de trois mois, comme pour celle qui n’espère plus de menstrues, {si vous avez des doutes à propos (de la période de viduité) de vos femmes qui n’espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n’ont pas encore de règles} (trad relat), les petites, leur période de viduité est de trois mois également si elles ont été divorcées avant d’atteindre l’âge de leurs menstrues. Cela prouve donc que les petites peuvent se marier, que ce mariage est valide, cela se trouve dans le Livre d’Allâh Sobhânahou wa Ta’âlã. Et eux réprouvent ce qui est attesté dans la sunna du messager d’Allâh ﷺ et ce qui se trouve clairement dans le Livre d’Allâh, clair comme la clarté du soleil en pleine journée.
