Q : si une personne meurt alors qu’il lui reste des jours de ramadhân (à rattraper), en ayant rompu pour cause (excuse) de maladie, doit on jeûner pour lui ou y a-t-il ici une autre expiation?
Shaykh Ar Rouhaylî : si un musulman meurt et qu’il doit des jours de jeûne de ramadhân ou de vœu alors ce qui est authentique parmi les paroles des gens de science est que son wali le jeûne pour lui. Mais, selon exposition détaillée (du sujet): s’il avait rompu et qu’il lui subsistait encore l’excuse (légale de ne pas jeûner) jusqu’à ce qu’il meurt et qu’il n’avait pas outrepassé les limites alors on ne jeûne pas à sa place. Exemple à cela mes frères : une personne était malade pendant ramadhân, une maladie dont on espérait la guérison, il ne jeûna donc pas. Et la maladie persista pendant shawwâl et il mourut en dhou l-qi’dha : pour celui-ci, on ne jeûne pas à sa place. Mais s’il pouvait remplacer (les jours non jeûnés) mais il a retardé (le remplacement) – c’est à-dire que l’excuse n’existait plus mais il a retardé (le remplacement)- alors son wali le jeûne pour lui. Et ce qui est authentique parmi les paroles des gens de science est que dans cela le jeûne du vœu et le jeûne de compensation de ramadhân sont équivalents.
