Shaykh AbderRazzâq Al Abbâd: La patience fait partie de la foi. Et la patience – lorsqu’une calamité s’abat sur l’individu- fait partie des causes d’obtention de la bonne annonce. {Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, qui disent, quand un malheur les atteint : « Certes nous sommes à Allâh, et c’est à Lui que nous retournerons ». Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les biens guidés} (trad relat).
Et c’est pour cela qu’il ﷺ a dit : « Ce que l’affaire du croyant est étonnante ! Son affaire ne comporte (pour lui) que du bien : s’il est l’objet d’un événement heureux, il est reconnaissant et c’est là pour lui une bonne chose. Et s’il est victime d’un malheur, il l’endure avec patience et c’est là encore pour lui une bonne chose. Et cela n’appartient qu’au croyant».
Ainsi, le croyant est patient lors des événements malheureux et reconnaissant lors des événements heureux qui lui arrivent.
Il remporte la récompense des reconnaissants lors des événements heureux et celle des patients lors des événements malheureux : il est donc gagnant dans ces deux situations.
