Shaykh Soulaymâne Ar Rouhaylî: et moi, je mets en garde à ce quiconque fasse bande à part dans le fait d’exposer la description d’une affaire commune sur un savant. Parmi les fléaux des étudiants en science de cette époque est qu’il arrive un événement catastrophique dans un pays et que l’un d’eux se précipite, il appelle alors un savant: « ô Shaykh, il y a ceci et cela » et il décrit (la situation) comme lui le veut. Le savant donne alors un avis juridique, et le savant est excusé sur ce qu’il a entendu. Puis vient un autre qui appelle le Shaykh untel: »ô Shaykh, il y a ceci et cela » et il décrit la situation comme lui le veut. Alors le savant donne un avis juridique selon ce qu’il a entendu, et le savant est excusé. Puis, les avis juridiques des savants sont confrontés les uns contre les autres. Et des troubles surviennent. J’ai dit à maintes et maintes reprises à mes frères dans l’ensemble des pays musulmans, s’il survient chez vous un événement catastrophique alors prenez garde à ce que l’un d’entre vous ne fasse bande à part en appelant un savant mais au contraire, unissez-vous. Et écrivez-la (cette situation) et regroupez-vous autour de sa formulation. Et si vous êtes tombés d’accord alors exposez-la à un savant éducateur sur lequel vous êtes en accord quant à sa science. Et s’il vous donne un avis juridique alors soyez fermes et arrêtez-vous. Quant à certaines personnes, elles rapportent les paroles entre les savants: ô Shaykh ceci, ô Shaykh cela… il cherche après la divergence entre les avis. Cela n’est pas convenable ô mes frères et ce n’est pas permis. Si tu as interrogé un savant éducateur dont la science est confortée et qu’il t’a donné un avis juridique, alors arrête toi et reste ferme (sur son avis). Mais, je dis: si l’affaire t’est spécifique à toi alors appelle (le savant) et interroge. Mais si elle concerne l’ensemble des gens, elle concerne la communauté, elle concerne les gens du pays alors regroupez-vous puis décrivez (la situation) et soyez concordants puis interrogez un seul savant puis retenez-vous. Quant à ce qui nous parvient maintenant, que nos frères se combattent sur des avis juridiques de nos savants, cela est une calamité! Les avis de nos savants sont un remède alors comment certaines personnes peuvent en faire une maladie? Le problème ne vient ni des savants ni des érudits, mais le problème vient des étudiants qui ne décrivent pas l’affaire avec réalité ou (des étudiants) qui se précipitent. Ici, il se trouve une tentation: certains aiment à ce que les savants sachent que c’est lui qui les interroge. Lorsqu’arrive alors une catastrophe, il se précipite afin de devancer les gens: « ô Shaykh, je suis ton bien-aimé, untel fils d’untel ô notre Shaykh » puis il enregistre sans autorisation du savant. Et moi, je les connais. C’est à dire celui qui appelle sans enregistrer, il brise son ego tout entier. Mais lorsqu’il vient et enregistre, certains disent: « Shaykh nous avons une question,si vous nous le permettez… » et lorsqu’il veut se jouer de toi, il dit « notre Shaykh, qu’Allâh vous préserve, certes nous avons… » alors tu sais qu’il commence à enregistrer sans autorisation. Puis, il se rend vers un autre Shaykh et il prend ma fatwa à moi par exemple, il dit: « quel est votre avis sur celui qui dit ceci et cela sur tel et tel trouble ». Et il le décrit d’une manière. Puis le savant répond selon ce qu’il a entendu. Puis, (celui qui a questionné) va et change la question qu’il a posé au deuxième savant et il en fait un composé sur ma fatwa à moi, sans les restrictions qui ont fait que le Shaykh a émis son avis. Puis, il lance sur internet: « Shaykh untel a réfuté Shaykh untel » et une dissension survient. Et les rangs se divisent. Et cela amène que les étudiants en science s’éloignent les uns des autres. Ce n’est pas ce qui nous a été ordonné ni ce pour quoi nous avons été créés et cela n’est pas notre éthique. Et les gens de la sunna sont les plus éloignés qui soient de cela. Je dis en toute franchise: nous avons besoin en ces temps d’éducation tout comme nous avons besoin d’apprentissage.
Parmi les fléaux des étudiants en science de cette époque
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