Shaykh Al Fawzân : La calamité est, qu’à notre époque, si l’Homme n’obtient pas de travail, il suspend toutes les causes : il veille toutes les nuits dans des lieux dédiés à la détente, devant les chaînes satellites ou chaînes TV et il dort la journée, ratant même les prières obligatoires. Il ne recherche pas la subsistance, attendant qu’un poste lui soit octroyé. Il s’agit là d’une apathie alors que le Prophète ﷺ a dit « ô Allâh, je cherche protection auprès de Toi contre l’incapacité et la paresse, contre la poltronnerie et l’avarice et contre la lourdeur de la dette et la répression de la part des hommes». Il s’agit donc là d’une paresse, non corporelle mais plutôt interne, émanant de lui. Il s’empêche de travailler.
Telle est l’incapacité contre laquelle le Messager a averti et contre laquelle il ﷺ chercha refuge auprès d’Allâh. Pourtant, c’est ce qui advient aujourd’hui chez beaucoup de jeunes musulmans : s’ils n’obtiennent pas de travail, ils deviennent incapables, et on les appelle les désœuvré(e)s.
Ô mes frères, il n’y a pas de désœuvrement dans l’Islâm. L’Islâm est une religion d’activité, d’effort, de recherche de subsistance. L’autre cas de figure se trouve chez les mécréants. Quant à nous, notre religion, et toutes les louanges appartiennent à Allâh, nous ordonne de rechercher après la subsistance ; elle nous ordonne de parcourir la terre à la recherche de la subsistance, {et d’autres qui voyageront sur la terre, en quête de la grâce d’Allâh} (trad relat), ils recherchent après la subsistance.
