Shaykh AbderRazzâq Al Abbâd : J’étais dans une assise de l’imâm Ibn Bâz, qu’Allâh lui fasse Miséricorde, et beaucoup de gens se pressait autour de lui à l’interroger. J’avais moi-même une question à poser mais il y avait du monde autour de shaykh. Dès lors que le mu’adhin commença à lancer l’appel à la prière, les gens s’éloignèrent de lui car ils savaient une chose que moi je ne connaissais pas encore. Je me dis alors « voilà une occasion pour toi à saisir, ô abderRazzâq ! Il n’y a personne autour de shaykh ». Je suis allé à lui et l’ai salué : « assalâmou alaykoum shaykh, j’ai une question ». Il me répondit : « écoute l’adhân, écoute l’adhân », par deux fois. C’est ce qu’il me répondit, qu’Allâh lui fasse miséricorde. Ainsi, les questions et la science et… tout cela s’arrête devant l’adhân.
Donc shaykh, qu’Allâh lui fasse miséricorde, écoutait attentivement et répétait derrière le muadhin. Mais, je suis venu à lui pensant avoir une occasion en or puisqu’il était seul. Et je lui ai dit avoir une question et il répondit : « écoute l’adhân, écoute l’adhân ». Nous avons là un conseil de shaykh pour nous tous : « écoute l’adhân, écoute l’adhân ». Pensez-y et tirez en profit. Durant le temps de l’adhân, écoutez-le et répétez ce que dit le mu’adhin. Même si tu écoutais le Qur’ân, arrête et écoute l’adhân et répète ce que dit le mu’adhin.
SobhânaLlâh, il s’y trouve une si merveilleuse bénédiction, en corrélation avec la prière même. Un impact qui ne doit pas être pris à la légère au regard du recueillement humble (khushû’) et à l’apaisement dans la prière. Il a un effet énorme. Lorsque fuse l’adhân -cet appel parfait et grandiose- et que tu arrêtes tout ce que tu faisais par valorisation envers cet appel, conscient de sa signification, de son rang et de son importance, l’écoutant attentivement, répétant ce que dit le mu’adhin, descendent alors sur toi sérénité et apaisement et t’amenant à te tourner de tout ton être vers la prière. Et s’arrachent de ton cœur tout attachement mondain ainsi que toute préoccupation.
