Shaykh Al Oseymî : le 16è fanal, les institutions éducatives d’enracinement scientifique. Cet enracinement que nous évoquons possède des institutions éducatives que l’on nomme sphère (« al bî’a »). Et parmi les quintessences de ces sphères, nous avons l’espace dans lequel se trouve l’enracinement scientifique. Et ces espaces sont de deux catégories : l’espace fondamental et l’auxiliaire.
L’espace fondamental est la mosquée : elle est le seuil de l’apprentissage prophétique. Dans le sahîh de Muslim, selon un hadîth d’al A’mash, selon Abou Sâlih, selon Abou Horeyra, le Prophète ﷺ a dit : « il n’est pas de gens qui se réunissent dans l’une des maisons d’Allâh pour réciter le Livre d’Allâh et pour l’étudier entre eux (ndT suite du hadîth : sans que la sérénité ne descende sur eux, que la miséricorde ne les couvre, que les anges ne les entourent de leurs ailes et qu’Allâh ne les mentionne devant ceux qui sont auprès de Lui)».
Quant à la seconde catégorie, celle qui advient après la première, nous avons par exemple les écoles, les universités, les instituts, les facultés et les maisons (des savants). Tout cela constitue des institutions éducatives.
Et dernièrement, une troisième institution a vu le jour, à savoir le monde virtuel, sur le réseau internet, au travers des différents canaux y menant, qu’il s’agisse de twitter, facebook ou autre. Et il s’agit ici d’un monde à part qui, à mon sens, est plus fragile qu’une toile d’araignée. Donc, la structure en ligne, à travers la dispense de cours virtuels à distance,comporte une certaine faiblesse, tout en comportant un intérêt.
Par contre, celui qui peut accéder à la première catégorie doit la faire devancer. Puis, la deuxième. Quant à la troisième, elle est au rang de nécessité. La science doit obligatoirement se prendre en présentiel.