Les bonnes œuvres qui persistent, en terme de dhikr effectués après les prières.

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Shaykh Sâlih Al Oseymî : au Nom d’Allâh le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux.

Au sein des traditions prophétiques figurent les formules de rappels (dhikr) qui sont prononcées après les prières, lorsque le prieur a effectué la salutation finale. Et elles se divisent en deux catégories :

A/ la première catégorie : les formules de rappel qui sont dites après les cinq prières obligatoires.

Elles sont au nombre de six :

  • 1/ Trois fois la demande de pardon. Sa formulation la plus parfaite est «  astaghfirouLlâha wa atûbou ilayh » et sa formulation minimum est « astaghfirouLlâh ».
  • 2/ Une fois « Allahoumma Anta s-Salâmou wa minKa s-Salâm, tabârkta yâ dhâ l-Jalâli wa l-ikrâm ».
  • 3/ Une fois « lâ ilaha illaLlâhou wahdahou lâ chârika lah, lahou l-moulkou wa lahou l-hamdou wa houwa ‘alà kouli chay’in qadîr. Allahoumma lâ mâni’a limâ a’tayta wa lâ mou’tiya limâ mana’ta wa lâ yanfa’ou dha l-jaddi minka l-jadd »
  • 4/ une fois « lâ ilaha illaLlâhou wahdahou lâ chârika lah, lahou l-moulkou wa lahou l-hamdou wa houwa ‘alà kouli chay’in qadîr. Lâ hawla wa lâ quwwata illà biLlâh. Lâ ilâha illaLlâhou wa lâ na’boudou illâ iyyâh. Lahou n-ni’matou wa lahou l-fadlou wa lahou th-thanâ’ou l-hasan. Lâ ilâha illaLlâh, moukhlisîna lahou d-dîna wa law kariha l-kâfirûn ».
  • 5/ Le tasbîh, le tahmîd, le takbîr et le tahlîl. Et ils peuvent revêtir cinq formes différentes :

a/ prononcer 10 fois « sobhânaLlâhi wa l-hamdou liLlâhi wa Llâhou akbar ».

b/ prononcer 25 fois « sobhânaLlâhi wa l-hamdou liLlâhi wa Llâhou akbarou wa lâ ilaha illaLlâh ».

c/ prononcer 33 fois, sans compléter à 100 « sobhânaLlâhi wa l-hamdou liLlâhi wa Llâhou akbar ».

d/ prononcer 33 fois « sobhânaLlâhi wa l-hamdou liLlâhi wa Llâhou akbar » et compléter la centaine par « Allâhou akbar ».

e/ prononcer 33 fois « sobhânaLlâhi wa l-hamdou liLlâhi wa Llâhou akbar » et compléter la centaine par « lâ ilaha illaLlâhou wahdahou lâ chârika lah, lahou l-moulkou wa lahou l-hamdou wa houwa ‘alà kouli chay’in qadir».

  • 6/ lire ayât l-kursî, à savoir Sa Parole ta’âlà {Allâh ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par lui-même «Al-Qayyūm». Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son «Kursiy» déborde les cieux et la terre dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très Haut, le Très Grand} (trad relat s.2, v.255).

Et la sunna consiste en ce que le prieur prononce ces formules de rappels toutes à voix haute, sauf ayât l-kursî qui doit être récitée à voix basse.

A titre de remarque : il n’est pas imposé de suivre l’ordre mentionné ci-dessus pour les formules allant de 3 à 6, le but derrière cet enchaînement étant d’être un soutien à leur mémorisation.

Autre remarque : le temps des formules de chacune des prières s’étend de la fin de la prière jusqu’à la sortie de son temps. Et celui qui a pour habitude de les prononcer mais qui a oublié de le faire ou en a été empêché sans négligence de sa part et ce jusqu’à ce que le temps de ces formules soit passé, peut les dire après ce temps.

B/ la seconde catégorie : les formules de rappel prononcées après les prières surérogatoires. Nous en avons deux :

1/ celle dite après la prière du witr. On la prononce trois fois en élevant sa voix dans la troisième : « sobhâna l-Maliki l-Qouddûs ».

2/ cent fois, après la prière d’ad-dohà : « Allâhoumma, ghfir lî wa toub ‘alayya, innaka anta t-tawwâbou l-ghafûr ».

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