Shaykh AbderRazzâq al Abbâd:
Allâh a dit {puis l’une des deux femmes vint à lui (Moïse) d’une démarche timide, et lui dit: «certes mon père…} (trad relat s.28,v.25), et cette formulation aborde la réserve en paroles et actes. Elle vint marchant d’une démarche timide et c’est également d’une manière pudique qu’elle s’est exprimée. Ainsi, la pudeur se retrouva dans ses paroles et son attitude. Dans sa démarche, il y avait de la réserve et ses paroles également en comportaient. Car, les propos peuvent parfois être contraires à la pudeur et parfois ce sont les actes qui le sont.
Et cette femme est venue à lui empreinte de réserve dans ses actes, dans sa démarche ainsi que dans ses paroles, propos et échange avec lui.
La pudeur est l’embellissement de la femme, elle est son embellissement et sa beauté: si la pudeur est retirée de la femme alors sa beauté disparaît. Sa beauté réside dans sa pudeur: plus celle-ci se renforce en elle, plus elle la pousse à de grandioses marques distinctives et nobles vertus. Et elle s’interpose entre la femme et les maux et grandes immoralités.
La femme ne cesse d’être dans le bien tant qu’elle se trouve caractérisée et parée de pudeur.