La demande d’intercession aux vivants, pieux et présents

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Shaykh Al Fawzân : quatrième ambiguïté (chez les adorateurs de tombe) – et il s’agit là d’une ambiguïté étendue chez eux-, qu’Omar, qu’Allâh soit satisfait de lui, a pris Al Abbâs comme intercesseur, qu’Allâh soit satisfait d’eux, pour demander de la pluie lorsqu’ils en furent privés et qu’ils furent exaucés.

 Omar, qu’Allâh soit satisfait de lui, demanda à Al Abbâs, qu’Allâh soit satisfait d’eux, oncle paternel du Prophète ﷺ, d’invoquer Allâh pour eux afin d’avoir de la pluie salvatrice ; il dit : « ô Allâh, nous te demandions par l’intermédiaire de Ton prophète (par son invocation) et Tu nous exauças en nous accordant la pluie. Et à présent nous intercédons auprès de Toi par l’oncle paternel de notre prophète, alors accorde nous la pluie. Lève-toi -ô Abbâs- et invoque », Al Abbâs se leva alors, invoqua pour eux et Allâh les exauça. (1)

Ils avancent donc que l’intercession d’Omar par al Abbâs est une preuve pour la permission de prendre des intermédiaires.

Nous leur rétorquons : SobhânaLlâh ! Omar a intercédé par l’invocation d’Al Abbâs et il n’a pas intercédé par la personne d’Al Abbâs ni par son rang. Mais il a seulement intercédé par son invocation. Il lui dit « lève-toi et invoque » et demander aux pieux d’invoquer est une affaire permise. Le Prophète ﷺ avait dit à Omar, lorsque celui-ci voulut voyager pour accomplir une omra et qu’il fit ses adieux au Messager ﷺ avant de s’y rendre, le Prophète lui avait dit « ne nous oublie pas, ô petit frère, dans tes invocations pieuses» (2). Ainsi, demander une invocation aux pieux en vie est une affaire légiférée ; quant aux morts, on ne leur demande rien ; mais, il t’est permis de demander à l’homme pieux, vivant et présent d’invoquer Allâh pour toi et d’invoquer pour les musulmans.

De même en a-t-il été pour Mou’âwiya, qu’Allâh l’agrée, lorsqu’il ordonna à Yazîd Ibn Al Aswad Al Jourashî d’invoquer Allâh pour la demande de pluie et qu’il le fit. (3)

  1. Rapporté par al Boukhârî (1010)
  2. Rapporté par Ahmad (195), Abou Dâwud (1498) et At Tirmidhî (3562)
  3. Rapporté par alLâlakâ’î dans « shar i’tiqâd ahli s-sunna » (9/214)
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