La césarienne et ses effets.

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Question : noble Shaykh, Allâh Sobhânahou wa Ta’âlã a dit dans la sourate ´Abasa {puis Il lui facilite le chemin} (trad relat) ; donc Allâh Sobhânahou wa Ta’âlã s’est chargé de faciliter la sortie de ce bébé. Or, nombre de gens -hommes comme femmes- constatent un empressement à utiliser une opération chirurgicale appelée césarienne. Dès lors, peut-on considérer cela comme un amoindrissement de la remise confiante en Allâh Sobhânahou wa Ta’âlã ?

Shaykh Ibn l -Utheymîne : qu’Allâh te bénisse, cette méthode utilisée aujourd’hui -à savoir dès que la femme ressent le moment de la délivrance, elle se rend à l’hôpital où ils lui font subir une césarienne- je la considère comme une inspiration de satan et aux méfaits vraiment plus nombreux que ses bienfaits. Car la femme doit nécessairement ressentir certaines douleurs lors de l’accouchement mais, de ses douleurs, elle obtient des bénéfices :

  • Le premier : ces douleurs sont une expiation des péchés
  • Le deuxième : ces douleurs sont une élévation en degrés si la femme patiente et escompte sur la récompense divine.
  • Le troisième : que la femme reconnaisse le rang de la mère qui a elle-même éprouvé les mêmes douleurs qu’elle subit.
  • Le quatrième : qu’elle reconnaisse, sur elle, la hauteur du bienfait d’Allâh Ta’âlà en terme de santé.
  • Le cinquième : qu’augmente ‎la tendresse portée à son enfant puisque lorsque l’âme obtient une chose avec difficulté, elle lui porte encore plus de compassion et tendresse.
  • Le sixième : que cet enfant ou cette grossesse s’opère en sortant par son orifice connu et ordinaire. Et il y a en cela du bien pour l’enfant et pour la femme.
  • Le septième : elle peut subir les répercussions préjudiciables de l’opération chirurgicale étant donné que la césarienne affaiblit la membrane de l’utérus etc., pouvant même aller jusqu’à se déchirer, tout comme l’opération peut ou non s’avérer être un succès.
  • Le huitième : celle qui prend l’habitude de recourir à la césarienne ne peut plus recourir à l’accouchement naturel étant donné que cela lui est impossible, le danger résidant à ce que se déchirent les cicatrices des césariennes.
  • Le neuvième : il découle, de la réalisation de ces opérations chirurgicales, une réduction des naissances, puisque les opérations, lorsque trois incisions à divers endroits du ventre sont faites, amènent le ventre à s’affaiblir, à se fragiliser et les grossesses futures s’avèrent dangereuses.
  • Le dixième : cette méthode fait partie des méthodes luxueuses, et le luxe est une voie menant à l’anéantissement, comme l’a dit Allâh Ta’âlã au sujet des gens de la gauche {ils vivaient auparavant dans le luxe} (trad relat s.56, v.45).

Ainsi, la femme doit patienter, escompter sur la récompense divine et continuer à accoucher de manière naturelle. C’est bien mieux pour elle tant sur l’instant qu’en aboutissement. Et les hommes se doivent d’être également attentifs à ce sujet. Allez savoir, il peut très bien s’agir de nos ennemis qui viennent à nous faciliter l’accès à ces opérations chirurgicales dans le but que nous perdions tous ces bénéfices et subissions toutes ces pertes.

Question : qu’entendez-vous par « luxe » ?

Shaykh Ibn l-Utheymîne : car il s’y trouve une propension à vouloir éviter les douleurs de l’accouchement naturel et c’est une sorte de luxe. Et lorsque le luxe n’aide pas à obéir à Allâh, il est alors soit blâmable soit le moins qu’on puisse en dire c’est qu’il est moubah.

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