La jalousie envers la femme en Islâm : un hommage fascinant

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La jalousie à l’égard de la femme musulmane (1)

Fait partie des plus fascinantes formes d’hommage envers la femme musulmane que ce qui est ancré dans l’esprit des musulmans, la jalousie envers les femmes proches (qui leur sont définitivement interdites au mariage). Et il s’agit là d’une éminente moralité ainsi que d’une noble qualité. Le cœur du musulman le pousse à prendre soin de ses femmes proches, à veiller sur elles, à préserver leur honneur et leur vertu et à leur interdire exhibition, dévoilement et mixité.

Et l’Islâm compte la défense de l’honneur ainsi que la jalousie envers les femmes proches comme un jihâd pour lequel on peut verser son sang et sacrifier sa vie. Et son auteur atteindra le rang du martyr au paradis.

Saîd Bn Zayd, qu’Allâh l’agréé, a rapporté : j’ai entendu le messager d’Allâh ﷺ dire « celui qui est tué en défendant ses biens est un martyr, celui qui est tué en défendant sa vie est un martyr, celui qui est tué en défendant sa religion est un martyr. Et celui qui est tué défendant sa famille est un martyr ». Et dans une version « celui qui est tué défendant son honneur est un martyr » (2)

Bien plus, l’Islâm compte la jalousie parmi les traits authentiques de la foi. Mughira Bn Chu’ba, qu’Allâh l’agréé, rapporte que Sa’d Bn Ubada a dit « Si je voyais un homme avec mon épouse, je le trancherais d’un coup d’épée et non du plat (de la lame)». Cela fut rapporté au messager d’Allâh ﷺ qui dit : « Vous êtes étonnés par la jalousie de Sa’d ? Je suis plus jaloux que lui et Allâh est plus jaloux que moi. Et c’est à cause de la jalousie d’Allâh qu’Il interdit les turpitudes apparentes et cachées », hadîth reconnu unanimement authentique. (3)

Et Abou Horeyra, qu’Allâh l’agréé, rapporte que le messager d’Allâh ﷺ a dit « certes Allâh est jaloux, certes le croyant est jaloux. Et la jalousie d’Allâh se manifeste lorsque le croyant commet ce qu’Allâh lui a interdit », hadîth unanimement reconnu authentique. (4)

Et l’opposé du jaloux est le complaisant « le dayyuth » : il s’agit de celui qui tolère la perversité au sein de sa famille, il n’éprouve aucune jalousie à leur encontre. Et une sévère menace pèse en Islâm sur ceux qui sont tels quels.

AbdouLlâh bn Omar, qu’Allâh les agréé, rapporte : le messager d’Allâh ﷺ a dit : « trois personnes qu’Allâh Azza wa Jall ne regardera pas le jour de la résurrection : celui qui a un mauvais comportement avec ses (deux) parents, la femme hommasse et le complaisant », rapporté par Ahmad (5) et d’autres que lui.

L’histoire foisonne d’histoires pleines d’enseignements exprimant la forte jalousie des musulmans envers les femmes de leur famille et l’énorme intérêt qu’ils portaient à cette immense affaire.

Parmi ces histoires étonnantes, celle qu’Ibn l-Jawzî mentionna dans son livre Al Muntazam, selon Mohammad Ibn Mûssa, juge qui dit : « j’ai assisté à une assise de Mussa Bn ishâq, le juge de ArRay en l’an 286. Une femme s’avança, son tuteur réclamait 500 dinârs à son époux à titre de dot, époux qui réfuta cela.

Le juge demanda (au tuteur) : « as-tu des témoins ? »

Tuteur : « je les ai amenés ».

Un témoin exigea alors à voir la femme afin de la désigner dans son témoignage. Il se dressa et dit à la femme : « lève-toi ».

L’époux s’écria : « que faites-vous ?! »

Il répondit : « ils vont regarder ta femme (visage) dévoilé afin d’être certains qu’il s’agit d’elle ».

Le mari dit : « je prends le juge à témoin que je lui dois bien cette dot qu’elle prétend mais qu’elle ne dévoile point son visage ».

On informa la femme de la réaction de son mari et elle répondit : « je prends certes le juge à témoin que je lui ai fait grâce de cette dot et que je l’en décharge ici-bas et dans l’au-delà ».

Le juge dit alors « que cela soit consigné (comme faisant partie) des nobles caractères » (6).

En effet, cela est à consigner (comme faisant partie) des nobles caractères, des comportements nobles et hautes valeurs. Et quelle différence entre cela et celui qui ne donne aucune valeur à ses proches parentes ni ne ressent envers sa famille quoi que ce soit de ces estimables valeurs et nobles moeurs !

 

(1) « le retour du hijâb » par le shaykh Mohammad Bn Ahmad Ismâ’îl l-Muqaddam, (part 3, p. 114-112)

(2) rapporté par Abou Daoud n°4772 et At Tirmidhî n° 142

(3) sahîh al Bukhârî n° 6846 et muslim n° 1499

(4) sahîh al Bukhârî n° 5223 et muslim n° 2761

(5) musnad d’Ahmad (2/134,69,128)

(6) alMuntazam d’Ibn l-Jawzî (12/403)

 

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