Q : et le hadîth d’Ibn Mas’oud remontant (au Prophète ﷺ) : «le mauvais augure est polythéisme, le mauvais augure est polythéisme, et il n’y a pas un d’entre nous qui ne le ressente pas mais Allâh le dissipe par la pleine confiance (en Lui)», rapporté par Abou Daoud et Tirmidhi et il l’a authentifié, et il considéra la fin comme étant la parole d’Ibn Mas’oud.
Shaykh As Souhaymî : «le mauvais augure est polythéisme, le mauvais augure est polythéisme », il est manifeste que c’est cela que le Prophète ﷺ a dit comme cela a été mentionné par plus d’un parmi les vérificateurs. Et le reste est une explication de AbdouLlâh ‘Ibn Mas’oud, qu’Allâh soit satisfait de lui. Le fait que cela soit du polythéisme, nous l’avons explicité et qu’il comporte trois cas ou plutôt quatre si nous comptons en faisant partie le bon augure (faal) :
- ce que le musulman ressent en lui-même puis il le dissipe par la pleine confiance (en Allâh) et par l’invocation alors il n’y a rien en cela.
- ce qu’il ressent en lui-même et qui y reste mais qui ne le décourage pas à agir : cela est interdit et c’est un polythéisme mineur.
- ce qui décourage à agir ou pousse à retarder (l’action) : cela est du polythéisme majeur.
Puis AbdouLlâh Ibn Mas’oud a dit : « et il n’y a pas un d’entre nous qui ne le ressente pas » et il y a ici une phrase qui n’est pas formellement exprimée. Et ce qui est implicite est : il n’y a pas un d’entre nous qui ne ressente pas en lui-même quelque chose, quelques traces (de cette augure). Mais Allâh le dissipe par la pleine confiance (en Lui).
Le musulman dit immédiatement : « je crois en Allâh, j’ai pleine confiance en Allâh, ô Seigneur ! Il n’y a pas d’augure que Ton augure et il n’y a de bien que celui que Tu accordes, et il n’y a d’autre divinité à part Toi ». Cela dissipera par la permission d’Allâh alors ce qui se sera accroché à son âme. Cela dissipera immédiatement ce qu’il trouvera en son âme. C’est pourquoi le musulman a été dirigé vers cette invocation qui viendra dans le hadîth d’après, (il a été guidé) à dire : « ô Seigneur ! Il n’y a pas d’augure que Ton augure et il n’y a de bien que celui que Tu accordes et il n’y a d’autre divinité à part Toi ».
