La demande de pardon

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Shaykh Ar Rouhaylî: et la recherche attentive dans les avis des gens de science sur la question est que la demande de pardon ne sort pas de deux cas :
– Le 1er cas est celui se trouvant dans le chapitre de la demande de pardon d’autre envers le pécheur. Par exemple, la demande de pardon des anges en faveur de celui qui est resté sur le lieu de prière, tant qu’il n’a pas eu une impureté mineure : «ô Allâh, pardonne-lui ! ô Allâh fais Miséricorde». Par exemple, la demande de pardon de l’enfant envers son père. Et cela profite (au musulman) sans repentir. Et la preuve de cela est qu’il est demandé (d’invoquer) pour le mort et il est connu que le mort ne se repent pas. Lorsque le négus mourut, le Prophète ﷺ en informa ses compagnons le jour même de sa mort et dit : «demandez pardon pour votre frère» alors qu’il était mort. Et il s’arrêtait (aussi) devant les tombes (de ceux qui venaient d’être enterrés) en disant «demandez pardon pour votre frère et demandez pour lui l’affermissement car il est maintenant interrogé». Alors qu’il était mort et on ne peut imaginer qu’il puisse se repentir. Et sous un autre point de vue est que c’est religieusement demandé – et tant que cela est religieusement demandé alors il est obligatoire que cela soit utile et ceci est une règle : Allâh ne nous a pas demandé une chose sans qu’elle ne soit bénéfique. Allâh ne nous a pas donné des ordres afin d’être durs envers nous mais seulement, Il nous a donné des ordres dans lesquels il y a un intérêt immédiat et ultérieur.
– Et le 2nd cas, la demande de pardon de celui qui a péché, sa propre demande de pardon. Et ce qui est authentique est que cela profite à celui qui la fait à condition qu’elle découle/provienne de la peur d’Allâh. Elle est donc causée par la crainte d’Allâh Sobhânahou wa Ta’âlà, avec véracité et sincérité. Ce serviteur est alors entre deux états : entre l’état de la peur d’Allâh et l’état de faiblesse devant la passion. S’il se rappelle de la peur d’Allâh, il demande pardon. Et si la passion l’emporte sur lui, il la fait (la demande de pardon). Alors cela lui profitera.
Quant à la demande de pardon par la langue sans qu’elle ne découle de la crainte d’Allâh, cela est la demande de pardon des menteurs, celui qui dit par la langue : «je demande pardon à Allâh» alors qu’il n’y a dans son cœur ni la réminiscence du péché qu’il a commis ni la peur de la punition, alors celui-ci ment dans sa demande de pardon. Et elle ne lui profitera pas.
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