Les conseils de shaykh Rabi’ et shaykh Al Fawzân rapportés par shaykh S. Ar Rouhaylî

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Shaykh Soulaymâne Ar Rouhaylî : une fois, nous avons visité shaykh Sâlih Al Fawzân, qu’Allâh le préserve. Et vint la conversation au sujet de ce qui se passe entre les salafis. Pas entre les salafis et les gens de l’innovation : ce qui advient entre les salafis et les gens de l’innovation arrive depuis des années. Mais ce qui advient parfois entre les salafis. Et il donna un conseil bon et étonnant. Il dit : « ce qui se produit entre les salafis, si cela fait partie de ce qui peut être enterré alors il incombe de l’enfouir. Et si cela fait partie de ce qui ne peut être enterré alors il faut le rectifier avec ce qui ne réjouira pas les gens de l’innovation ». C’est à dire que ce qui peut être enterré, ce sont les affaires personnelles : « untel a dit telle chose sur moi, untel a dit cela… ». Cela on peut l’enfouir, qu’on l’enfouisse. Quant aux affaires de la religion et ce qui y ressemble alors qu’elles soient rectifiées par le conseil, en étant attentif que le peu au sein des gens du mal est énorme. Ils se réjouissent que le mal atteigne (les salafis) peut être plus qu’ils ne se réjouissent lorsque cela atteint les polythéistes. 

Et nous avons visité shaykh Rabi’, qu’Allâh en fasse profiter longuement et lui allonge vie dans l’obéissance et qu’Il le soutienne avec la sunna et qu’Il secoure la sunna par sa cause. Nous mentionnâmes quelque chose sur de telles affaires et il dit: « mon conseil est patience, patience jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place à la patience ». Et il mentionna, qu’Allâh le préserve, avoir patienté sur des gens 10 années, ou plus ou moins. Et cela sans aucun doute fait partie des remèdes et des choses vers lesquelles il faut se tourner. Nous devons être attentifs à ce sujet. Et le Prophète  a dit concernant l’ajustement des rangs : « soyez doux envers vos frères ». Alors qu’en est-il quand il s’agit d’indiquer le bien et d’avertir contre le mal. Nous devons être doux envers nos frères et ne pas nous enorgueillir, en ayant le bon soupçon et le cœur sain. Et il n’y a nul bonheur pour l’Homme si ce n’est avec un cœur sain. Et la salubrité du cœur se fait par son dépouillement des obstacles et des attachements, afin que son souci et son ardeur soient pour Allâh Sobhânahou wa Ta’âlã. Et ce sont en vérité de petites paroles de rappel. Et autrement, je sais que je ne vous ai rien ajouté de plus mais qu’il s’agit seulement d’un rappel. Et le rappel profite aux croyants. Et je sais, et à Allah appartiennent toutes les Louanges et le bienfait, que ce qu’il y a comme science auprès de mes frères est plus abondant, et que ce qu’il y a comme bien dans leur cœur est plus abouti.

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