Shaykh Ar Rouhaylî : tu viens et tu dis par exemple «moi, je n’écoute qu’untel ! C’est sa parole qui est la vérité et tous ceux qui le contredisent (…)». Je montre par mon discours que certaines personnes lorsque des savants salafis divergent, quand on leur dit « viens, on doit voir/soupeser », ils disent « tu as une ambiguïté, tu as du doute sur les savants». Cela est en vérité une erreur et il incombe de mettre en garde contre elle et il incombe de prendre garde à ces altérations (qui corrompent). Il n’est pas permis d’être sectaire sur des savants précis. Et le soutien n’est que pour la vérité : d’où que la vérité apparaisse alors nous la disons. Et s’il existe une divergence entre des savants salafis alors, comme je l’ai dit, nous reconnaissons leur mérite et nous leur reconnaissons des excuses et nous suivons ce qui semble être la vérité. Sans nul doute que ce que vous avez avancé arrive chez certains jeunes salafis : qu’ils se confinent à des savants précis et ils voient de ne pas revenir à autre qu’eux. J’ai même entendu de certains jeunes: « on ne revient pas à shaykh Sâlih Al Fawzân dans le manhaj ; on ne revient pas à shaykh Sâlih As Souhaymî dans le manhaj ; on ne revient pas à shaykh AbdelMuhsin al Abbâd dans le manhaj ». Il ne fait aucun doute que cela est une erreur et il ne fait aucun doute que cela est une sorte de hizbiya (sectarisme) et une sorte de suivi des passions. Il est obligatoire d’y faire attention et de s’en écarter.
Et avec cela, je dis : mes frères, il est obligatoire d’être indulgent avec nos frères. Je l’ai déjà dit mais je le répète à cette occasion. Il ne convient pas à ce que nous retrouvions en deux rangs mais il incombe à ce que nous fassions notre possible afin d’être un seul rang. Et si nous voyons que certains de nos frères ont tords : nous devons alors nous assoir avec lui, lui éclaircir cette faute sur laquelle lui avance. Et nous incitons à regrouper la parole à la vérité. Nous ne délaissons pas la vérité mais nous rassemblons la parole des gens de science à la vérité.
