Shaykh Al Oseymî : ce que l’auteur mentionne est également le résumé d’un riche sujet sur lesquels les savants sont en désaccord ; à savoir : Allâh pourvoit-Il ou non de bienfaits le mécréant. La conclusion unanime à laquelle ils ont abouti sur le sujet est qu’il existe deux types de bienfaits :
- Le bienfait relatif comme la santé, l’enfant, l’épouse. Il y a en cela un bienfait d’Allâh envers le mécréant.
- L’autre étant le bienfait absolu comme l’islâm, le tawhîd, la sunna. Ce type de bienfait ne peut être octroyé au mécréant et il est spécifique aux croyants.
Et cette différenciation est admise dans des sujets sur lesquels ils sont en désaccord et qui concernent les mécréants. Il est possible d’y infirmer l’octroi des bienfaits aux mécréants selon un point de vue et de le confirmer de l’autre, comme ce que je viens de le mentionner ici.
Et selon eux, toujours dans le même ordre d’idée, une autre problématique se pose : le mécréant sera-t-il ou non jugé dans l’au-delà ? Les savants sont en divergence concernant cette question, de longues divergences. La conclusion unanime à laquelle ils ont abouti est de dire qu’il existe deux types de jugements :
- Le premier étant la balance entre ses bonnes et mauvaises actions : cela ne concerne absolument pas le mécréant puisqu’il se présentera devant Allâh sans aucune bonne action. Pourquoi sans aucune bonne action ? Car il en aura été récompensé ici-bas.
- Le second étant que ce qui est visé par jugement est l’arrêt devant ses œuvres et le fait de l’en blâmer, de l’honnir et de le vilipender. Cela adviendra au mécréant.
